Être bien : 1- Pourquoi et comment

« Dis, tu peux me redonner le titre du livre dont tu m’as parlé l’autre fois à propos de la santé des intestins ? Je vais sérieusement m’y mettre cette fois-ci, je suis en vrac je ne tiens plus.
En plus avec le stress au boulot, je sens que je suis à bout je n’ai pas le moral. »

Et la boucle est bouclée… Tout est dit dans ces trois phrases. Intérieurement, je me sens
impuissante. Pourquoi attendre que la situation soit catastrophique pour réagir ? Pourquoi
faire passer sa santé au second plan ? Puis, je me rappelle. Comment a-t-on pu effacer de
notre mémoire l’évidence, à savoir écouter son corps ? Tous les signaux sont aux rouges et
depuis un moment pour cette personne en détresse. Mais elle a préféré ne pas y prêter
attention, tant que le corps « tient bon ». Peut-être aussi que cette personne n’est plus
capable de ressentir ce dont a besoin son corps pour se reposer, se réparer, se nourrir, se
renouveler, se recharger, se nettoyer. Et puis, le corps est bien fait, il a des réserves qu’on
appelle en sport le second souffle. Pourtant, notre corps nous a toujours privilégié. Il nous a
toujours donné le meilleur physiquement, intellectuellement, émotionnellement. Jusqu’à
l’épuisement. Parfois jusqu’au Burn-out. Là où même les réserves sont brûlées.

Notre corps est un don que nous recevons à notre naissance. En plus il est unique. Son
fonctionnement général est équivalent pour l’ensemble des femmes mais il a ses
particularités, avec ses forces et ses faiblesses qui viennent de nos différents héritages.
Notre responsabilité envers lui est de l’entretenir, le nourrir, lui donner le meilleur pour le faire
durer le plus longtemps possible et en bon état. Aucun mode d’emploi ne nous a été fourni,
mais une masse vertigineuse de connaissances héritée de nos ancêtres peut nous guider et
nous épargner l’errance et la souffrance. La médecine moderne est un apport de premier
plan qui a sauvé des vies qui étaient menacées, a permis d’allonger la durée de vie des
femmes (85,3 ans en 2020 pour les femmes en France). Elle ne répond cependant pas à un
seul besoin des femmes : l’unité. Le corps est compartimenté en membres, organes, il est
séparé de l’esprit, et souvent seuls les symptômes sont traités. Quand la douleur n’est plus
là on pense que le problème est réglé. Quand on a fini de tester toutes les hypothèses à
travers une batterie d’examens, on nous dit que c’est dans la tête. Or, le corps avec les
émotions (le « cœur ») et l’esprit sont liés intimement et le corps médical le reconnaît de plus
en plus.

Être en santé est tout un art et il s’apprend dès le plus jeune âge. La naturopathie regroupe
un ensemble d’outils qui accompagnent chaque femme à retrouver leur capacité à prendre
soin de soi avant qu’il ne soit plus possible d’éviter les traitements lourds. L’éducation à la
santé est fondamentale dès le plus jeune âge et son objectif peut se résumer en 3 points :

  1. Apprivoiser son corps. Une femme qui se connait est plus à même de s’écouter. Elle saura s’inquiéter dès qu’un signal s’active. Elle agira en prévention avant d’atteindre le point de non-retour qui est par exemple la maladie. Cette prise de conscience rend une réelle puissance à notre être en entier. Ne plus se cacher derrière des « anti-tout » (anti-stress,
    anti-inflammatoire, anti-acide, anti-vous m’avez comprise), arrêter de combattre son propre corps mais plutôt être avec soi-même, accompagner son corps vers la santé, libérer son esprit (par exemple en utilisant la matrice urgence vs importance), nourrir son cœur (l’être
    humain est un être social et la bonne compagnie est une richesse rare qui se chéri).
  2. Maîtriser les dangers, c’est être sensibilisée aux différentes phases de la vie afin de se préparer aux changements inéluctables liés à la vieillesse (avec l’âge, certaines prédispositions sont plus probables, surtout sans préparation). Savoir anticiper les douleurs, les baisses de moral, les prises/pertes de poids ou les variations d’énergie est possible ! Des
    schémas se répètent tout au long de notre vie et parfois, ce sont des motifs inspirés de notre entourage… J’en dirai plus bientôt dans un nouvel article.
  3. Limiter les risques de pathologies graves. En effet, connaitre le fonctionnement de son corps permet de faire des choix éclairés et responsables qui, sur la durée, sont protecteurs.
    Cela donne une capacité d’action à large spectre même si parfois cela nécessite de multiples essais. La réceptivité peut ne pas être au meilleur niveau au moment où on en a pourtant le plus besoin. Par ailleurs, LA solution unique n’existe pas car la femme est complexe, et dans chaque phase de sa vie de multiples facteurs peuvent se superposer.
    Ainsi la phase du cycle menstruel, le niveau de fatigue, la qualité des relations interpersonnelles à la maison ou au travail, l’actualité locale et/ou internationale qui peuvent agir sur le niveau de stress et rendre la personne plus ou moins réceptrice aux nouvelles habitudes de vie.

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